Europe à parcs: tu as une drôle de mine!

 Si vous vous baladez de temps en temps sur Google Maps en vue satellite, vous avez surement déjà remarqué des taches beiges à l'Ouest de l'Allemagne pas très loin de la frontière néerlandaise.

 Il s'agit en fait de mines à ciel ouvert d'extraction de lignite et dans cet article on va partir à la découverte de celle d'Hambach. 

Avant de commencer si vous comptez vous baladez en voiture dans le coin, ne faites pas confiance à votre GPS. Suivant la date de sa dernière mise à jour, il se peut que la route indiquée par votre GPS n'existe tout simplement plus. Bon le risque de tomber dans une mine est faible mais c'est assez déroutant (Vous l'avez?) de ne pas suivre l'autoroute prévue parce qu'il y'a un gros trou à la place.

Donc arrivé sur le parking de Terra Nova, puisque c'est le nom du point de vue sur la mine si vous voulez y faire un tour, vous êtes accueilli par les restes d'une roue à godets d'excavatrice.

Pour des raisons évidentes de design, cela n'a pas pu être réutilisé comme Grande roue

Cette relique permet à certains d'exprimer un sens de l'humour assez particulier...

Comme ça personne ne peut prendre mon vélo, pas même moi!

Mais il est temps de s'approcher de la mine et quel autre mot dire à part gigantesque? Pour vous donner un ordre de grandeur, l'excavatrice que l'on voit sur la photo ci-dessous fait 200 mètres de longueur et presque 100 mètres de hauteur et pourtant on dirait que c'est un jouet posé dans un bac à sable

Nouvelle expression: chercher une excavatrice dans une mine de lignite

Et ce n'est pas fini puisqu'à terme la mine devrait s'étendre sur 85 km² contre 43 actuellement. Pour le coup ça vaut un petit panorama en vidéo et sur ma godasse aussi!

Comme on ne peut pas considérer les convoyeurs de lignite comme des grands huit, quel est donc le rapport avec les parcs d'attractions? Et bien si vous vous rappelez bien, j'ai déjà parlé d'une mine de lignite à ciel ouvert dans un article. Cela ne signifie pas que ce blog va s'orienter vers la présentation de mines, je ne pense pas qu'il y'ait un public pour ça mais par contre la mine citée dans un article précédent contient un parc d'attractions, et pas le plus dégueulasse.  Il s'avère que ce parc se trouve à une trentaine de kilomètres d'Hambach. Vous voyez comment tout s'imbrique?

Le parc d'attractions en question est donc Phantasialand. Alors depuis ma dernière visite, il n'y a pas eu de grosses nouveautés mais il y'avait un truc que je n'avais pas encore testé et qui vaut franchement le détour, c'est l'hôtel Charles Lindbergh.

Alors normalement c'est à ce moment-là que je devrais mettre une photo de la façade de l'hôtel mais j'ai complètement oublié d'en prendre une. A la place voici une photo du hall d'entrée.

Les convoyeurs à bagages ne comptent pas non plus pour des grands huit d'autant que celui-ci ne bouge pas

Rien qu'avec cette photo, on peut dire qu'on a mis les pieds dans un hôtel à part, je dirais même un univers à part. Et cela continue dans la chambre ou plutôt dans la cabine. 

Pas besoin de grand angle par ici...

Vous l'aurez remarqué, pour faire du ping-pong, ce n'est pas très pratique mais les lits sont étonnement confortables. Le seul problème c'est la ventilation qui fait un tintamarre pas possible et on ne peut pas la désactiver parce qu'il n'y a pas vraiment de fenêtre. Mais ce qu'il se dresse devant vous quand vous sortez de la chambre vous fait oublier tout ça. Et oui c'est le sympathique grand huit F.L.Y. qui vous fait un petit coucou.

Certains veulent dormir au milieu des loups, moi au milieu d'un grand huit

 L'hôtel est divisé en cinq blocs de chambres et par chance j'ai logé dans le bloc central qui est entièrement entouré de rails. Il suffisait de marcher quelques mètres pour avoir un panorama magnifique sur la zone de Rookburgh.

Pas de commentaire cette fois-ci, j'admire la vue.

Est-ce que tout ceci ne vaudrait pas une petit vidéo? Un peu mon neveu!

Un mot sur le restaurant. Contrairement aux autres hôtels de parc que j'ai déjà visité, ce n'est pas un buffet qui est servi mais une cuisine de type bistro et c'est franchement bon. Je vous conseille les frites faîtes maison au pesto et au parmesan, ça paraît tout simple comme plat mais c'est à tomber par terre. Toutefois si vous n'êtes pas tenté par l'hôtel, rien n'est perdu. Le restaurant est accessible en journée depuis le parc. Pour l'anecdote, tout est tellement entassé dans la zone que un poteau du F.L.Y. traverse le toit du restaurant et sert de présentoir à fruits pour le petit-déjeuner, ce qui est plutôt golri.

A la tombée de la nuit, toute la zone est ouverte pour les résidents de l'hôtel. Et inutile de dire que c'est un plaisir de parcourir la zone et d'admirer tous les détails. C'est sûr que pouvoir faire le grand huit de nuit ça aurait été top mais on se surprend à flâner dans la zone tout en ayant hâte d'être le lendemain pour pouvoir monter sur la bête.

Plutôt ébloui par la déco ou les lumières?

En conclusion, j'ai le même ressenti que pour F.L.Y. . Tout comme F.L.Y. n'est pas le meilleur grand huit que j'ai fait, l'hôtel n'est pas le meilleur que j'ai visité. Mais si on se met d'un point de vue de l'immersion, alors les deux sont probablement ce qu'il se fait de mieux en terme d'expérience dans un parc d'attractions.